Le sentier panoramique de la Malepère
Sur les collines de la Malepère entre les villages de Montréal et Arzens à la découverte des caveaux viticoles.Magnifiques panoramas, passage dans la fôret de la Malepère (bois du chapitre et son sentier botanique) sur le territoire du busard.
Retour d’Arzens à Montréal par le GR78, chemin de St Jacques de Compostelle.
Retour d’Arzens à Montréal par le GR78, chemin de St Jacques de Compostelle.
Détail de l'itinéraire
Description
Balisage jauneDépart au centre du village, partir derrnière le Point d’Information Touristique en enpruntant le chemin de Ronde, puis tourner à droite, rue Porte Esquive. En arrivant sur la place de l'Espérou, prendre l'escalier descendant vers la rue des Remparts. Au petit carrefour, à gauche rue des Pénitents, puis à droite sur l'Avenue du Général de Gaulle.
Sortie du village ; vue sur les collines de la Malepère et les cultures. Le remembrement n’a pas eu sur cet endroit cet effet dévastateur qui a supprimé les haies et les brise-vent.
Laisser sur la gauche « Cammas de bas ». Ancien « château » (Moyen Age) on y distingue encore le « tertre » (monticule de terre sur lequel était construite la tour, unique élément de défense).
Tourner à gauche sur le chemin d’où l’on aperçoit la bergerie restaurée. (A l’époque ou la Collégiale était occupée par les chanoines, des bûcherons travaillaient pour ceux-ci dans le bois du Chapitre et cette bâtisse était certainement leur demeure). Devant le bâtiment, deux gros chênes plantés sous Louis XIII (1610-1643).
A hauteur de la citerne D.F.C.I. (Défense Forestière Contre l’Incendie), suivre le chemin le plus à droite. Tourner à droite en descendant.En bordure, présence d’orchidées pyramidales, genêts, genévriers. Vous suivez un sentier botanique sur 3.5 km avec mobilier d’interprétation.
Après la montée, les près. Vue sur le relais TV du Mont Naut (442m), le point culminant du massif. A droite : la campagne de « Sanches » (ancien prieuré).
Passer à gauche des chênes et monter à travers les près où poussent : luzerne sauvage, orchis, marguerites, lotier, bruyères.
Sur la droite, des arbres morts : des ormes (décimés par la graphiose, malade cryptogamique, importée accidentellement des U.S.A. par voie maritime).
Dans les bois, tourner à gauche. Le panneau rouge vous informe que la chasse est gardée et les vipères protégées.
Sortie du bois. A cet endroit, guetter la présence possible des busards (mâle ou femelle) qui survolent les champs en quête de nourriture (silhouette ci-contre). A gauche, parc.
Laisser sur la gauche « Calvayrac » .
Jonction avec la route. En face, « Les Jasses ». Faites un saut au Mont Naut pour profiter du panorama. Après le tournant, monter sur la petite route abimée qui mène au sommet.
Observation : positionnez-vous face au village de Montréal, vous apercevrez à gauche « Sanches », un ancien prieuré dans le fond de la Piège. En face, la plaine du Lauragais et derrière les contreforts du Massif Central : la Montagne Noire. A droite, le Razès et légèrement derrière, le Pic de Bugarach (1 230m) bien découpé. Sur la colline derrière, « Les Jasses », l’exploitation forestière dont le travail est rendu délicat du fait des fortes pentes.
En redescendant, face à vous : à gauche, le Pic de Bugarach puis vers la droite le Madres (dôme arrondi) et les Pyrénées ariégeoises. Par temps clair, le Pic du Midi plus à droite. Retournez sur vos pas.
A gauche à l’embranchement, puis redescendez la route tranquille qui bientôt passe en crête et vous laisse admirer le paysage : « Calvayrac » dans les prés, une image de carte postale. Montréal se découpe au fond. En bord de route, souvent sur les massifs d’épineux, les pies grièches (elles accrochent leurs proies sur les épines des buissons et se constituent ainsi un garde-manger).
Observez à gauche en contrebas de la route le mouvement de terrain, cas d’école sur les « loupes de solifluxion ». Ce terme désigne tout mouvement de matériaux rendus plastiques ou liquides, se décollant d’un soubassement plus stable. Il concerne des matériaux argileux susceptibles de se transformer en boue par infiltration des eaux. Cette loupe (terrasses) s’est détachée de la couche et a glissé sur celle-ci (voir schéma au verso).
« Le Prunet », élevage de chèvres. La route traverse les bâtiments agricoles puis descend entre deux bois dont l’un à gauche est clôturé. Fréquenté par les chèvres, le sous-bois est nettoyé et protégé ainsi des risques d’incendie. L’autre à droite de la route non clôturé, est impénétrable et présente de ce fait un risque plus grand d’où l’importance du maintien de l’élevage dans ces régions méditerranéennes.
Chemin à droite sous la route vers Arzens ou Variante* (retour à Montréal direct par la D43).
Apparition de la vigne, en AOC Malepère. Observez les piquets de vigne qui, autrefois étaient taillés dans le bois d’acacia (maintenant remplacés par du bois de pin traité).
« Bellevue », après la propriété, un ravin humide où poussent de grands arbres (qui profitent du sol humide) : frênes, acacias, noyers, merisiers, peupliers, tous très hauts car cherchant la lumière.
Les vignes deviennent plus nombreuses en descendant.
Arrivée au village d’Arzens (qui comptait plusieurs tuileries, dont une existe encore sur la D119). Suivre la route principale et passer devant la halle (commerces). Suivre tout droit , vous rejoignez la variante du chemin de St Jacques de compostelle : le chemin du piémont Pyrenéen et retrouvez le balisage rouge et blanc
Tourner à gauche vers le chemin de l’Horte (au niveau de la bouche d’incendie) et continuer tout droit.
Longer le ruisseau bordé de saules, noyés, cerisiers. La prêle pousse en abondance sur le bord de l’eau. Cette plante qui colonisait les marais du Carbonifère, (l’époque des dinosaures), a perduré jusqu’à nos jours bien que sa taille ait diminué. Sa tige creuse contient une grande quantité de silice et c’est pourquoi on l’utilisait autrefois pour récurer les marmites. Traversée des vignobles.
Montée régulière sur le chemin.
On laisse à gauche « La Tuilerie Haute » et « La Tuilerie Basse » (certainement des lieux où l’on fabriquait des tuiles). Dans les cultures, présence fréquente du busard et du faucon crécerelle.
Laisser à droite « Levrault » et tourner à gauche.
Jonction avec la route qui mène à Montréal. Point de vue sur le versant N.-E. du massif.
Après la haie du cyprès, tourner à gauche. A droite, vue sur la Collégiale de Montréal.
Jonction avec la route empruntée à l’aller. Tourner à droite. Retour au parking.
Sortie du village ; vue sur les collines de la Malepère et les cultures. Le remembrement n’a pas eu sur cet endroit cet effet dévastateur qui a supprimé les haies et les brise-vent.
Laisser sur la gauche « Cammas de bas ». Ancien « château » (Moyen Age) on y distingue encore le « tertre » (monticule de terre sur lequel était construite la tour, unique élément de défense).
Tourner à gauche sur le chemin d’où l’on aperçoit la bergerie restaurée. (A l’époque ou la Collégiale était occupée par les chanoines, des bûcherons travaillaient pour ceux-ci dans le bois du Chapitre et cette bâtisse était certainement leur demeure). Devant le bâtiment, deux gros chênes plantés sous Louis XIII (1610-1643).
A hauteur de la citerne D.F.C.I. (Défense Forestière Contre l’Incendie), suivre le chemin le plus à droite. Tourner à droite en descendant.En bordure, présence d’orchidées pyramidales, genêts, genévriers. Vous suivez un sentier botanique sur 3.5 km avec mobilier d’interprétation.
Après la montée, les près. Vue sur le relais TV du Mont Naut (442m), le point culminant du massif. A droite : la campagne de « Sanches » (ancien prieuré).
Passer à gauche des chênes et monter à travers les près où poussent : luzerne sauvage, orchis, marguerites, lotier, bruyères.
Sur la droite, des arbres morts : des ormes (décimés par la graphiose, malade cryptogamique, importée accidentellement des U.S.A. par voie maritime).
Dans les bois, tourner à gauche. Le panneau rouge vous informe que la chasse est gardée et les vipères protégées.
Sortie du bois. A cet endroit, guetter la présence possible des busards (mâle ou femelle) qui survolent les champs en quête de nourriture (silhouette ci-contre). A gauche, parc.
Laisser sur la gauche « Calvayrac » .
Jonction avec la route. En face, « Les Jasses ». Faites un saut au Mont Naut pour profiter du panorama. Après le tournant, monter sur la petite route abimée qui mène au sommet.
Observation : positionnez-vous face au village de Montréal, vous apercevrez à gauche « Sanches », un ancien prieuré dans le fond de la Piège. En face, la plaine du Lauragais et derrière les contreforts du Massif Central : la Montagne Noire. A droite, le Razès et légèrement derrière, le Pic de Bugarach (1 230m) bien découpé. Sur la colline derrière, « Les Jasses », l’exploitation forestière dont le travail est rendu délicat du fait des fortes pentes.
En redescendant, face à vous : à gauche, le Pic de Bugarach puis vers la droite le Madres (dôme arrondi) et les Pyrénées ariégeoises. Par temps clair, le Pic du Midi plus à droite. Retournez sur vos pas.
A gauche à l’embranchement, puis redescendez la route tranquille qui bientôt passe en crête et vous laisse admirer le paysage : « Calvayrac » dans les prés, une image de carte postale. Montréal se découpe au fond. En bord de route, souvent sur les massifs d’épineux, les pies grièches (elles accrochent leurs proies sur les épines des buissons et se constituent ainsi un garde-manger).
Observez à gauche en contrebas de la route le mouvement de terrain, cas d’école sur les « loupes de solifluxion ». Ce terme désigne tout mouvement de matériaux rendus plastiques ou liquides, se décollant d’un soubassement plus stable. Il concerne des matériaux argileux susceptibles de se transformer en boue par infiltration des eaux. Cette loupe (terrasses) s’est détachée de la couche et a glissé sur celle-ci (voir schéma au verso).
« Le Prunet », élevage de chèvres. La route traverse les bâtiments agricoles puis descend entre deux bois dont l’un à gauche est clôturé. Fréquenté par les chèvres, le sous-bois est nettoyé et protégé ainsi des risques d’incendie. L’autre à droite de la route non clôturé, est impénétrable et présente de ce fait un risque plus grand d’où l’importance du maintien de l’élevage dans ces régions méditerranéennes.
Chemin à droite sous la route vers Arzens ou Variante* (retour à Montréal direct par la D43).
Apparition de la vigne, en AOC Malepère. Observez les piquets de vigne qui, autrefois étaient taillés dans le bois d’acacia (maintenant remplacés par du bois de pin traité).
« Bellevue », après la propriété, un ravin humide où poussent de grands arbres (qui profitent du sol humide) : frênes, acacias, noyers, merisiers, peupliers, tous très hauts car cherchant la lumière.
Les vignes deviennent plus nombreuses en descendant.
Arrivée au village d’Arzens (qui comptait plusieurs tuileries, dont une existe encore sur la D119). Suivre la route principale et passer devant la halle (commerces). Suivre tout droit , vous rejoignez la variante du chemin de St Jacques de compostelle : le chemin du piémont Pyrenéen et retrouvez le balisage rouge et blanc
Tourner à gauche vers le chemin de l’Horte (au niveau de la bouche d’incendie) et continuer tout droit.
Longer le ruisseau bordé de saules, noyés, cerisiers. La prêle pousse en abondance sur le bord de l’eau. Cette plante qui colonisait les marais du Carbonifère, (l’époque des dinosaures), a perduré jusqu’à nos jours bien que sa taille ait diminué. Sa tige creuse contient une grande quantité de silice et c’est pourquoi on l’utilisait autrefois pour récurer les marmites. Traversée des vignobles.
Montée régulière sur le chemin.
On laisse à gauche « La Tuilerie Haute » et « La Tuilerie Basse » (certainement des lieux où l’on fabriquait des tuiles). Dans les cultures, présence fréquente du busard et du faucon crécerelle.
Laisser à droite « Levrault » et tourner à gauche.
Jonction avec la route qui mène à Montréal. Point de vue sur le versant N.-E. du massif.
Après la haie du cyprès, tourner à gauche. A droite, vue sur la Collégiale de Montréal.
Jonction avec la route empruntée à l’aller. Tourner à droite. Retour au parking.